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Les Editions Magnard Jeunesse s’engagent à refaire leurs cahiers d’activités. On guette la nouvelle édition !
LES FAITS
Non contents de sortir des cahiers d’activités genrés pour enfants, un bleu pour les garçons avec des chevaliers et des voitures, un rose pour les filles avec des princesses et des licornes, les Editions Magnard ont décidé que les filles devaient en apprendre moins que les garçons. Aux filles, une carte du monde… vide. Enfin presque, on exagère, il y a deux animaux par région.
Aux garçons, une carte du monde nettement plus fournie pour apprendre les habitants du monde, la faune et la flore, les chaines montagneuses ou les zones polaires. Pareil pour les autocollants à coller sur les cartes. Des cœurs si niais et des koalas violets (violet !) pour les filles, quand les garçons continuent leur cours de géographie.
Malheureusement pour les éditions Magnard, une internaute vigilante a partagé quelques photos de ces cahiers sur son blog, et son indignation. Depuis quelques jours, les réactions s’accumulent, et une pétition a été lancée !
Ce que nous en disons
On se demande vraiment quel éditeur a pu décemment autoriser la publication de ces cahiers. On est aussi désolé-e-s de voir que, malgré les efforts que Magnard a pu faire, le sexisme continue de s’insinuer partout, là où il peut, dès qu’il le peut. Lorsque l’on est éditeur spécialisé, une formation minimale sur les questions d’égalité dans l’accès à l’éducation ne serait pas un luxe.
On tient tout de même à préciser qu’il est très important que tous les enfants, filles comme garçons, soient éduqués à la question de la condition animale : ça tombe bien, les Éditions Magnard semblent être sur la bonne voie.
L’ACTION
Vous pouviez signer la pétition en ligne !
Et nous proposions aux internautes de poster le message suivant sur la page Facebook des Editions Magnard Jeunesse:
« Chère Maison d’édition Magnard,
On croyait que, pour faire des livres d’école, les maisons d’éditions rédigeaient un cahier des charges censés respecter le programme de l’éducation nationale. Pourriez-vous faire en sorte, la prochaine fois, d’assumer pleinement vos responsabilités d’éditeurs, et de respecter ce programme, dans lequel il est inscrit que, « étant donné que filles et garçons sont constitués et se construisent sur la même base neurologique qu’est le cerveau, un seul cahier sera suffisant au bon épanouissement des enfants et au respect de l’apprentissage des notions de l’éducation nationale ».
Merci d’avance. »