Les faits
L’idée de la campagne #Takebackthemetro est née après une enquête menée en juillet 2014 par l’association Osez le féminisme dans le métro parisien. 94% des 150 femmes interrogées ont déclaré avoir déjà subi des comportements sexistes (du sifflement à l’agression sexuelle) lors de leurs déplacements dans les transports en commun. Par peur d’agression, près des trois quart des femmes interrogées adaptent leur comportement ou leurs tenues vestimentaires lorsqu’elles sont dans le métro.
Un court métrage de Fabien Motte, Je suis à l’heure, en compétition au Festival Nikon, met en scène l’indifférence et le silence des voyageurs face aux agressions sexuelles.
Ce que nous en disons
Malgré le récent débat public sur le harcèlement de rue, aucune action de sensibilisation de grande ampleur n’a été menée par les pouvoirs publics. Les régies de transports communiquent pourtant sur de nombreux sujets pour prévenir les vols ou la fraude, mettant en garde les voyageurs contre les pickpockets, les colis suspects ou les sensibilisant sur les incivilités. Aucune campagne n’a jamais été menée contre les violences sexistes qui touchent pourtant une grande partie de leurs usagères et usagers.
Cela doit changer ! Les femmes devraient être parfaitement libres de circuler et de se déplacer comme bon leur semble.
L’action
La pétition, lancée par l’association Osez le féminisme dans le cadre de la campagne #Takebackthemetro, demande aux syndicats mixtes de transports en commun et aux entreprises qui les gèrent de mettre en place un plan de prévention et de lutte contre les violences sexuelles dans le métro.
Les destinataires de la pétition : STIF et RATP pour l’Île-de-France, Sytral et TCL à Lyon, RTM à Marseille, SMTC à Toulouse, Transpole à Lille. Pour rajouter des destinataires, envoyez un mail à [email protected]
#TakeBackTheMetro